En France, afin d’acquérir un logement et de devenir propriétaire, la grande majorité doit souscrire à un prêt immobilier. Ce type de financement n’est accordé que dans des conditions particulières. En effet, l’emprunteur doit pouvoir disposer de garanties de remboursement solides telles qu’un travail bien rémunéré en CDI ou en CDD (dans une moindre mesure), des assurances diverses, etc. et fournir un dossier de soumission. Les éléments constitutifs du dossier d’emprunt sont déterminants dans l’obtention d’un prêt immobilier. Une fois l’étape de montage de dossier passée, celle de recherche du prêt débute. À ce niveau, l’emprunteur a le choix entre deux manières de procéder : le recours ou non aux services d’un courtier immobilier.

1er cas de figure : recours à un courtier immobilier

Les prêts immobiliers sont accordés par les banques sur étude de dossier. Mais passer par un courtier immobilier permet dans une certaine mesure d’accélérer le processus. Le recours à un courtier permet un gain énorme de temps. Un courtier immobilier est un intermédiaire qui se substitue à l’emprunteur auprès des banques afin de négocier pour lui les meilleurs prêts immobiliers aux meilleurs taux. Le courtier compare une multitude d’offres afin de sélectionner celles qui conviennent le mieux au profil de son client. Généralement, les banques accordent une priorité aux dossiers introduits par des cabinets de courtage. Et ceux-ci, forts de leur expérience avec les diverses banques, savent vers quelles banques se tourner après une analyse rapide du dossier du futur souscripteur. Ils disposent en effet de grilles tarifaires établies par les diverses banques et grâce auxquelles ils identifient les banques les plus à même de répondre favorablement.

Un autre paramètre important est de recourir à un bon courtier immobilier. Celui-ci aide ses clients à monter leurs dossiers et leur apporte les conseils nécessaires. Les courtiers immobiliers sont nombreux en France. Leur activité est reconnue par la loi et encadrée par l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP). On retrouve principalement deux catégories de courtiers : les indépendants et ceux travaillant en agence. Dans les deux cas, la rémunération est pratiquement la même. Les honoraires du courtier s’élèvent généralement à 1 % du montant total du prêt contracté. Selon les cas, ce montant peut varier et être plafonné. Le courtier peut également recevoir une commission de la part de la banque. Cela est tout à fait légal.

2e cas de figure : s’adresser directement à la banque

Afin d’obtenir un prêt immobilier, la seconde alternative est de s’adresser directement aux banques. En effet, il n’est pas obligatoire de prendre par un intermédiaire, en occurrence le courtier immobilier. Cela permet d’économiser de potentiels honoraires à verser, mais est plus chronophage. Dans ce cas, seul un dossier de qualité prévaut. L’emprunteur doit s’assurer de joindre à son dossier tous les justificatifs nécessaires qui témoignent de sa bonne situation financière. La plus grande difficulté dans ce mode d’entreprise est de trouver les bonnes banques capables de donner des suites favorables au dossier. C’est pourquoi il est recommandé, une fois le dossier établi, de le déposer auprès de plusieurs banques. Cela permet d’obtenir dans le meilleur des cas, différentes réponses et de choisir la plus intéressante.

Quand on négocie directement avec une banque, il est important de faire attention à certains points notamment la garantie proposée par la banque (hypothèque ou caution), le taux de prêt ainsi que l’offre d’assurance emprunteur. Ceux-ci varient suivant les banques et les politiques appliquées par ces dernières. Bien les comprendre est indispensable à la souscription d’un prêt immobilier au meilleur taux.

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